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Parc des Cropettes, années 2010 – «Un immense flash avec une lumière tout près de nous mais dans le ciel»

Avez-vous une histoire marquante, étrange, amusante, un beau souvenir ou un épisode curieux à nous raconter, en lien avec un parc genevois? Avez-vous vu ou vécu quelque chose de particulièrement significatif dans l’un de ces lieux? Quels sont votre meilleur et votre plus étrange souvenir d’une chose vue ou vécue dans un parc? => Pour partager vos histoires, écrivez-nous à l’adresse leparcaugmente@numeriquebm.ch ou envoyez-nous un fichier son, image ou vidéo via la page www.numeriquebm.ch/index.php/le-parc-augmente «Un immense flash avec une lumière tout près de nous mais dans le ciel» Récit d’une jeune anonyme interviewée par Jeffrey le 11 juillet 2018 au parc Bertrand, dans le cadre d’une mission d’été du Service de la jeunesse. «C’était il y a à peu près six-sept ans, j’étais encore assez jeune et je n’étais pas complètement nette, je l’avoue. Et on était avec une amie posées sur un banc dans le parc des Cropettes à côté de la mare aux canards. Donc on était tranquillement posées, on parlait, on discutait de la vie, et d’un coup je lève ma tête et là, il y a un flash, vraiment très près, un immense flash, avec une lumière qui passe tout près de nous mais dans le ciel, et une sorte d’éclair comme s’il y avait un trait qui passait dans le ciel. D’abord ma première réflexion, c’est de taper sur l’épaule de mon amie pour lui montrer et… Je n’ai jamais vraiment cru aux extraterrestres et tout, mais là j’étais convaincue d’avoir vu un OVNI, mais genre vraiment. Et malheureusement mon amie n’a pas pu voir ce que j’ai vu, mais même maintenant, je suis convaincue d’avoir vu un OVNI, voilà. Sinon, mes souvenirs dans les parcs, ce sont tous mes anniversaires. Je pense qu’en étant genevois, on vient tous passer nos anniversaires, nos soirées d’été, les soirées de galère en hiver dans des parcs, on s’amuse toujours dans des parcs genevois, voilà. Je pense que j’ai passé la majeure partie de mon enfance et de mon adolescence dans des parcs, et même au jour d’aujourd’hui, c’est toujours une valeur sûre pour traîner et passer un bon before*.» * La partie de la soirée qui précède la phase proprement festive (ndlr)

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Parc DE la Grange, 2018 – Le Nord perdu de William Favre

Quatre auteur-e-s ont plongé – physiquement et/ou mentalement – dans quatre parcs genevois et ont converti leurs immersions en textes poétiques. Jean Firmann a été au parc La Grange, Philippe Constantin au parc de l’Ariana, Lorenzo Menoud au parc Bertrand, Silvia Härri au parc de la Perle du Lac Une proposition de l’association Poésie ambulante. Jean Firmann –  Le Nord perdu de William Favre L’HISTOIRE est engageante de ce parc immense, puissant sauvage & très beau, même si la sottise appliquée des vivants prétendus, aujourd’hui plus que jamais le menace. Hier matin encore y marchant à petits pas aux côtés de mon chien libre noir assez grand nommé Brusse, j’ai goûté tant que lui la vivante fraîcheur de ses frondaisons larges et hautes et j’y ai contemplé sous le cri rauque des intelligents corbeaux bleus la danse follement électrique de deux papillons dont les ailes étaient d’or – ou plus simplement de bronze peut-être – et qui frétillaient pleins de compagnes et de compagnons autour d’eux, et qui libellulaient & qui zigzaguaient des ailes d’amour dans l’air mieux que nul humain jamais ne sera capable fût-ce de l’évoquer en dansant sur une scène. C’était hier au parc de la Grange. Je veux donc parler du Parc de la Grange et non du parc La Grange comme le nomment sottement par les temps terribles qui couvent les tétaniques numériques & digitaux. Parc de la Grange car dix ans avant que Jean-Jacques Rousseau ne vienne au monde le territoire là-bas descendant en pente douce vers le lac Léman était planté de vignes et gras de pâturages sur cette rive gauche de Genève dont Calvin (selon la rumeur) n’avait jamais voulu admettre la possible existence. Ah! ces juteuses fontaines d’herbe où paissaient des vaches et leurs boeufs, queues battantes au flanc contre la piqûre des taons et le vrombissement obstiné des mouches d’or à tête verte. Pour abriter ces bêtes et lui même, un certain François Franconis, fils de réfugiés huguenots et de marchands redoutables de sel, de blé, de munitions et de métaux plus ou moins lourds y avait construit une vaste grange. Parc de cette grange oui où vivait François Franconis donc à jamais qu’on se le dise. Mais sur la terre au ciel qui tourne, les fortunes sont improbables et volontiers vacillent. Voici donc qu’une famille cossue de Lullin racheta les vingt mille mètres carrés du territoire là-bas descendant en pente douce vers le lac Léman érigeant vers 1720 au cœur de ce vaste espace une impressionnante maison de maître, ses généreuses dépendances & ses puissantes fontaines. Mais les Lullin huitante années plus tard se trouvèrent ruinés par la Révolution française – ah la vache! – ils durent vendre le parc contre écus sonnants et trébuchants à la famille Favre qui elle aussi excellait en triturations de marchandises, en gonflement de marges financières & gaufrages alambiqués de capitaux autant que ses prédécesseurs. Mais ces patriciens calvinistes, ces propriétaires un peu fantasques tout de même, ces banquiers d’argent pur comme divinatoires eurent tout au moins le sacré bon goût plein vert de s’entourer de quelques-uns des botanistes & dendrophiles les plus illuminés du siècle dix-neuvième. Nous n’avons plus au siècle 21 que des dendrologues plantant des arbres en leurs ordinateurs. Et voici que ces copains ensemencèrent idéalement d’espèces fabuleuses le pré des vaches et les vignes à Franconis nous offrant bien deux cents ans plus tard – les Lullin, les Favre – de beaux arbres immenses dont à trente-cinq mètres de hauteur la cime offre aujourd’hui aux hérons cendrés chaque avril de souples & vastes nids ; dont les pins tout aussi hauts sont visités parfois par les cocons phosphorescents – foudre larvaire, brûlante alerte – de la chenille processionnaire; de hêtres communs nus & beaux comme étaient lustrés & vibrants les triplés à peau bleue que la baleine dont les racines chantent fit naître; de ces grands hêtres pourpres au houppier incandescent que prisait tant Cadet Rousselle; de ces platanes puissants dont les feuilles tombant de haut en automne font coussinets luisants aux pieds de ceux qui vont par le trottoir, sans oublier les ifs aux troncs parcourus de profondes veines incarnates, les séquoias à la peau rousse veloutée & spongieuse qui sont venus à pied des Amériques ; et les cèdres majestueux aux larges cimiers tabulaires où les forgerons de Thor tonnent leurs célestes enclumes et jusqu’aux plus humbles marronniers aux fruits bruns qui dès octobre font mousser au sol le shampoing onctueux de leurs saponines. Oui j’aime follement les grands arbres du parc de la Grange, contemplant en toutes saisons leurs vies changeantes, leur génie torsadé, leurs fûts à pattes d’éléphant zébrés de crevasses & de tatouages parfaitement naturels et gravés parfois de cœurs qu’y dessinèrent un soir à l’opinel deux jeunes amoureux pétris de la sauvagerie neuve de plonger nus dans les yeux l’un de l’autre. Et cette forêt dans la ville a le luxe et la chance de connaître des nuits intimes & calmes, cette forêt peut couver et élever ses mystères car ses portes doivent demeurer fermées durant la nuit. C’est ce qu’avait notamment exigé William Favre quand il céda d’un coup très franc en 1917 le parc de la Grange aux citoyens de Genève. La très noble condition est en gros respectée, à l’exception des soirs de plus en plus fréquents où les spectateurs affluent pour aller entendre quelque concert de musique du monde sur la coquille acoustique dite scène Ella Fitzgerald sur une pelouse depuis peu dédiée hélas aux flammes graisseuses et aux fumées saucissonnes des barbecues brutaux ou pour aller voir quelque pièce donnée au Théâtre de l’Orangerie, le TO comme disent les gens tatoués des pieds à la tête et de l’anus à l’hippocampe de graphes hideux, les gens pressés, les gens ratatinés de maintenant. Saluons aussi la grande mare dite lac alpin où, au pied d’un haut saule blanc et d’un autre plus souple pleurant ses rameaux jusqu’à terre, sursautent muettes et giflant l’eau les carpes, où nagent noires les […]

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Parc Bertrand, 2018 – «Un parc qui a presque la forme d’un P ai-je remarqué»

Quatre auteur-e-s ont plongé – physiquement et/ou mentalement – dans quatre parcs genevois et ont converti leurs immersions en textes poétiques. Jean Firmann a été au parc La Grange, Philippe Constantin au parc de l’Ariana, Lorenzo Menoud au parc Bertrand, Silvia Härri au parc de la Perle du Lac Une proposition de l’association Poésie ambulante. Lorenzo Menoud – Parc Bertrand («Un parc qui a presque la forme d’un P ai-je remarqué») 1. je me suis égaré, je marchais suis arrivé dans un parc me suis perdu, dont j’ai oublié le nom, la ville même où il se trouve, « je ne sais bien redire comment j’y entrai »[1], dans un parc qui a presque la forme d’un P ai-je remarqué en en faisant le tour en y marchant le parcourant en tous sens, le nom du parc de la ville n’ont aucune d’importance, l’observant depuis en haut sur un plan, une carte, la forme d’un P comme PARC d’un P comme PERDU et comme PRESQUE, je me suis fourvoyé éloigné du bon chemin, d’un P comme PARCOURIR et comme PLAN, de haut en bas je déambule de gauche à droite, « j’abandonnai la voie vraie »[2], comme j’écris je me promène, portant la promesse d’y être reconnu et reconnaissant je fais quelques pas ramasse une pierre me baisse, une PIERRE qui commence par un P, comme se PROMENER, PORTER, PROMESSE comme PAS, les pas que je fais alors, une pierre qui a la forme d’un P comme PAR dans « parc » dans le parc, une pierre grise qui ne se distingue en rien d’autres pierres grises je vous l’assure, « pierre » comme « perdu » « pierre » comme « presque » « pierre » comme « parc » comme le P de la forme du parc où je me promène à ce moment-là, et je reconnais la pierre, elle m’est familière je l’ai déjà vue je ne sais plus où, à quelle occasion, « promesse » comme « presque » « promesse » comme « parc » « promesse » comme « perdu » comme le P de la forme du parc, je la tiens dans la main, la pierre la promesse, a la forme d’un P comme PLU(S) commence par un P, les pierres les promesses, leurs identités multiples, je la porte dans le parc, ainsi les êtres humains, la garde dans la main fermée, la promesse de la pierre la promesse de la dureté qui lui est associée la promesse de la stabilité sous mes pieds la fermeté de la promesse d’une décision, alors que tout bouge tout le temps dans le monde autour de moi, en dedans, dans ce parc qui a la forme d’un P comme le mot PIEDS, j’avance encore ramasse une branche, je pose la pierre la promesse au sol à la place de la branche j’ai déposé préalablement la pierre la promesse et pris de la même main la branche, j’ai déplacé la pierre la promesse, la main gauche, je l’ai mise à la place de la branche, dans un parc qui a la forme d’un P comme le P de POSER de PLACE de PRÉALABLEMENT et de PRENDRE, je me baisse et saisis cette partie d’arbre cette portion, tronçon d’arbre tombé au sol, PARTIE et PORTION d’arbre commençant par la lettre P la lettre P qui donne forme à ce parc, j’avance dans ce décor comme on se déplace dans un rêve, « alors il s’ébranla, et je suivis ses pas »[3] fin de la première partie 2. c’est une branche une branche de pin, un pin noir d’Autriche me souffle-t-on, le parc a donc la forme d’un P comme PIN, le parc a la forme d’un P non pas comme « noir » ni comme « Autriche », non pas comme « Allemagne » ni comme « Suisse » commenceraient par un P, ni même comme « Genève », ça me revient, je suis à Genève, dans un parc, éperdu, le parc Bertherend, du nom d’une femme, Berthe, d’une femme enceinte, une femme au physique passionné qui vient s’y promener, elle s’y rend, Berthe, avec son enfant à naître dans le ventre et qui parfois, nauséeuse, Berthe, y vomit d’où le nom de ce parc qui a la forme d’un P comme PHYSIQUE PARFOIS PASSIONNÉ commencent par la lettre P, Bertherend signifiant à la fois que Berthe se rend au parc et que Berthe rend dans le parc, un parc où elle se penche et dessine avec sa silhouette comme le P de « parc » et de se PENCHER, un parc qui désormais possède un nom, un parc que l’on a reconnu, et dont le nom a toujours été mal orthographié, dont le nom n’a jamais tenu compte de cette femme, Berthe, qui s’y promène régulièrement, un parc en forme de P qui se trouve à proximité d’un autre parc, comme POSSÉDER et PROXIMITÉ, qui se situe à côté du parc dit « des Contamines », un parc qui, au contraire du parc Bertherend, le parc des Contamines a ostensiblement la forme d’un O, ai-je remarqué, pour autant qu’une lettre puisse être le contraire d’une autre lettre, que le P soit le contraire du O et le O du P, ce dont je doute, bien que l’on puisse dire d’un parc qu’il a la forme d’un P contrairement à un autre parc qui aurait la forme d’un O, sans devoir dire que P est contraire à O, une lettre étant plutôt la négation de toutes les autres lettres, mais pas son contraire, par conséquent P étant non-A non-R et non-C, alors ces deux parcs ensemble, le parc de l’enfance et celui de la bourgeoisie, le parc où tout est encore possible et le parc où tout est déjà perdu, le parc où l’on se baigne nu et celui où l’on se montre habillé, ces deux parcs ici réunis, dont l’un a la forme d’un P comme POUR POUVOIR PLUTÔT POSSIBLE, et dont l’autre a la forme d’un O comme OISEAU OUBLI, comme OUVERTE OSER, ces deux parcs à la suite l’un de l’autre font donc, si on les lit, dans un sens, celui de ma découverte, PO, mais peut-on lire un parc ? tracent ainsi une syllabe sans que l’on ne sache ce que […]

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Belgrade-Kaboul dans la Topolino de Nicolas Bouvier

Atelier «Street View Story» au parc La Grange, 6 et 13 juillet 2018 Nicolas Bouvier, écrivain, et Thierry Vernet, dessinateur, partent en voyage dans une vieille Fiat Topolino, en 1953. Ils n’ont pas de but précis mais ils vont passer un an et demi sur la route, à rencontrer différentes cultures, trouver du travail pour vivre, et noter leurs impressions, leurs rêveries, la mémoire des lieux traversés. Celle-ci donnera lieu dix ans plus tard au livre L’usage du monde. Nicolas et Thierry s’arrêtent dans 4 villes entre Belgrade et Kaboul, mais lesquelles? Tous les détours sont possibles.

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Parc de l’Ariana, 1884 – «Il se considérait un peu comme Apollon qui fait danser des Muses»

D’où ce bâtiment étrange – mi-cathédrale, mi-palazzo, 100% d’inspiration italienne – tire-t-il son existence? Qui l’a rêvé, voulu, bâti, et pourquoi? Les réponses de Sabine Lorenz, historienne et médiatrice culturelle au Musée Ariana… – Qui est ce Gustave Revilliod qui aménage le parc, bâtit le musée en 1884 et lègue le tout à la Ville de Genève à sa mort en 1890? Quel est son moteur? Et d’où vient la fortune qui lui permet tout cela? – Gustave appelle son musée «Ariana». Le musée est-il un monument à sa mère, Ariane? – On peine à l’imaginer aujourd’hui, mais à l’époque de Gustave, et jusqu’à l’installation de la Société des Nations, on atteignait le musée et le parc par le lac… – Le musée privé de Gustave Revilliod avait-il un rayonnement international? – Ce palais, qui en a pourtant tout l’air, n’a-t-il donc jamais été un lieu de résidence? Bibliographie: Véronique Palfi, «Varembé et l’Ariana au temps de Gustave Revilliod», dans Gustave Revilliod (1817-1890), un homme ouvert au monde, sous la direction de Danielle Buyssens, Isabelle Naef Galuba et Barbara Roth Lochner, Genève, Musée Ariana/Milan, 5 Continents Editions, 2018 => Ouvrage disponible dans le catalogue des Bibliothèques municipales

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Tous les parcs du monde dans des chansons

Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres (playlist évolutive) en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch… (=> Une autre playlist, orientée électronique, se trouve ici)   1. «Meditation Park» – Vacabou (2003) La chanson et le parc_ «Feeding squirrels and drinking coffee/At the Meditation Park/No one knows this place, that seems to me» («Nourrir les écureuils et boire du café/À Meditation Park/Personne ne connaît ce lieu, je crois»). Ce qu’on sait, c’est que le groupe Vacabou est espagnol de Majorque, et que les paroles de la chanson «Meditation Park» (2003) mentionnent le Mont Seymour, en Colombie Britannique (Canada). Pour le reste… 2. «Park Bench Pigeons» – Medusa’s Disco (2013) La chanson et le parc_ «Sitting with the park bench pigeons eating bread/Drinking all my wine and it’s going to my head/Thinking i’ll be dead by the time I think again/And i forget what I say» («Assis avec les pigeons des bancs du parc qui mangent du pain/Je bois tout mon vin et ça me monte à la tête/Je pense que je serai mort d’ici à ce que j’y repense/Et j’oublie ce que j’ai dit»…) La chanson s’appelle «Park Bench Pigeons» (2013), le groupe, Medusa’s Disco, vient de Lancaster, Pennsylvanie. 3. «Central Park Blues» – Nina Simone (1958) Le parc et la chanson_ «Central Park Blues» (1958) a été créée et enregistrée en une seule prise. La maison de disques voulait un morceau de plus dans l’album. Nina Simone s’est donc inspirée d’une séance photo faite plus tôt dans la journée dans Central Park, New York.» (Wikipédia) => La compilation The Singles de Nina Simone dans le catalogue des Bibliothèques  municipales 4. «Tompkins Square Park» – Mumford & Sons (2015) Le parc et la chanson_ «Tompkins Square Park» parle d’une relation qui s’achève dans le Tompkins Square Park à New York, qui a été le théâtre de plusieurs émeutes au cours des 150 dernières années. Le parc servait de lieu de rassemblement pour les artistes (Allen Ginsberg habitait à proximité lors des émeutes de 1988), pour les bohémiens et pour les sans-abris. En raison de la gentrification du quartier, le parc a perdu une partie de son ambiance artistique, mais son héritage fonctionne parfaitement comme toile de fond pour le sujet difficile de la nouvelle chanson de Mumford & Sons.» (www.popsongprofessor.com) => L’album Wilder Minds de Mumford & Sons (2015) dans le catalogue des Biblothèques muncipales 5. «Grillen im Park» – Kollektiv Turmstrasse (2006) La chanson et le parc_ «Grillen im Park (KTS Remix)» (2006), par Kollektiv Turmstrasse. Quel parc? Qu’est-ce qu’on y grille? Ce duo électronique venant de Hambourg, s’agit-il obligatoirement de hamburgers? 6. «Luxembourg Park» – OMOH (2015) Le parc et la chanson_ «Luxembourg Park», c’est normalement le Jardin du Luxembourg à Paris. «In the bus, line eighty-five/How much I loved you/How much I loved you/In front of/Luxembourg Park» («Dans le bus, ligne 85/Combien je t’aimais/Combien je t’aimais/Devant le/Jardin du Luxembourg»…) => La compilation Nova Tunes 3.3 avec le morceau «Luxembourg Park» d’OMOH (2015) dans le catalogue des Bibliothèques municipales 7. «Gezi Park» – Breakplus (2015) Le parc et la chanson_ «Le parc Gezi (en turc, Gezi signifie « promenade ») est un parc urbain d’Istanbul situé dans le quartier de Taksim. Sa suppression est envisagée par le projet de piétonnisation de la place Taksim et engendre un mouvement protestataire.» (Wikipédia).  L’album Instant Bull du musicien genevois Breakplus, qui inclut le morceau «Gezi Park» (2015), est «une célébration ésotérique et ludique de l’histoire du rock anatolien, alliant un matériau de départ très funky à une dextérité certaine en matière de sampling» (breakplus.bandcamp.com). 8. «MacArthur Park» – Carmen McRae (1968) 9. «MacArthur Park» – Sammy Davis Jr. (1972) 10. «MacArthur Park» – Waylon Jennings and The Kimberlys  (1969) Le parc et la chanson_ MacArthur Park se trouve à Los Angeles. «La partie sud-est principalement constituée d’un lac, tandis que la partie nord comprend un amphithéâtre, un terrain de football (soccer) et une plaine de jeux pour enfants» (Wikipédia). «MacArthur Park», écrite par Jimmy Webb en 1968, est à la fois la plus célèbre des chansons inspirées par un parc et une des plus bizarres, par ses virages musicaux tarabiscotés et par des paroles dont la trivialité semble saboter les envolées dramatiques de la musique: «Quelqu’un a laissé le gâteau sous la pluie/Je ne pense pas que je pourrai le supporter/Il a fallu si longtemps pour le cuire/Et je ne ferai plus jamais cette recette»… Tout s’explique si l’on donne la parole à l’auteur: «Les gens pensent qu’il s’agit d’un trip psychédélique, mais tout ce qu’il y a dans la chanson est réel. Ma copine travaillait dans une compagnie d’assurance près de MacArthur Park à Los Angeles, on se retrouvait là pour le lunch… On m’a demandé un million de fois d’expliquer ce qu’était ce fameux gâteau laissé sous la pluie. Eh bien, nous mangions du gâteau et nous l’avons laissé sous la pluie. C’était une métaphore presque trop parfaite du fait que je venais de perdre un chapitre d’entier de ma vie. Ma copine m’avait quitté, et j’ai mis toute ma douleur dans cette chanson» (Jimmy Webb, «How we made MacArthur Park», The Guardian, 11.11.2013) => Le journal The Guardian dans l’offre PressReader des BM. Après avoir écouté quelques centaines de versions, nous avons sélectionné nos trois préférées, celles de Carmen McRae (1968), Sammy Davis Jr. (1972) et Waylon Jennings and The Kimberlys (1969). => La version de Frank Sinatra dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version de Beggars Opera dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version de Donna Summer dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version d’Elvis Presley dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version jazz de Stan Kenton dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version de la Mantovani Orchestra dans le catalogue des Bibliothèques municipales => La version orchestrale de Paul Mauriat dans le catalogue des Bibliothèques municipales => Une version karaoké dans le catalogue des Bibliothèques municipales 11. «Park Bench People» – Freestyle Fellowship (1993) 12. «Park Bench People» – José James […]

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20. «Chicano Park Samba» – Los Alacranes Mojados

Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 20. «Chicano Park Samba» – Los Alacranes Mojados (1979) Le parc et la chanson_ «En 1970, dans la ville de San Diego/Il y avait un petit bout de terre sous le Coronado Bridge/Un petit bout de terre que la communauté chicano [Mexicano-Américaine] de Logan Heights/Voulait transformer en un parc/Un parc où  les chavalitos pourraient jouer/Pour ne pas devoir jouer dans la rue/Au risque de se faire renverser par une voiture/Un parc où tous les viejitos pourraient aller en la tarde/Pour s’asseoir et regarder le soleil se coucher (…)/Mais la ville de San Diego a dit: Non, on veut plutôt mettre un poste de patrouille routière là-dessous/Alors le 22 avril 1970/Tout le peuple chicano de Logan Heights et des autres communautés de San Diego s’est réuni/Et s’est organisé/Et ils ont marché sur le petit bout de terre/Et ils l’ont pris avec leurs pioches et leurs pelles/Et ils ont commencé à construire leur parc/Et aujourd’hui, tout le monde connaît ce petit bout de terre sous le Coronado Bridge/Comme Chicano Park»…

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19. «Sonne, Park und Sterni» – Rampue (2013)

Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 19. «Sonne, Park und Sterni» – Rampue (2013) «Rampue livre son hymne de l’été avec «Sonne, Park und Sterni». De la house de plein air un rien kitsch, gaie, fondamentalement positive et avec une ligne de basse obsédante qui vous invite à remuer allègrement par une journée de chaleur.» (groove.de) L’artiste est né dans le District de Karl-Marx-Stadt, en Allemagne de l’Est, et il vit à Berlin.

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18. «The Park» – Uriah Heep (1971)

Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 18. «The Park» – Uriah Heep (1971) La chanson et le parc_ Ça commence par une panoplie d’éléments mystico-paysagers mi-pompière, mi-hippie. Il y a des «rochers sacrés», un «cheval qui n’éprouve pas la douleur» sur lequel «des enfants font la bascule», un ciel qui «ne songe pas à jeter un suaire de tonnerre»… Mais «pourquoi le coeur est-il lourd», alors que «la vue est si gaie»? Parce que «Les rêves de mon frère s’élevaient autrefois ici/Jusqu’à ce qu’il meure aux mains/D’une guerre sans but» («My brother’s dreams once here did soar/Until he died at the hand/Of needless war»)… Peut-on localiser les frondaisons de «The Park»? Tout ce qu’on sait, c’est que le groupe, Uriah Heep, est londonien, et que l’album, Salisbury, porte le nom d’une ville située à deux heures de Londres, proche de Stonehenge et d’un camp d’entraînement militaire.

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17. «Park» – Doctor Flake (2018)

Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 17. «Park» – Doctor Flake (2018) La chanson et le parc_ «Jean Marie Léger alias Doctor Flake est un musicien et beatmaker français. Le célèbre principe de Lavoisier «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme» devient avec Doctor Flake «Rien ne se perd, tout reste à créer, alors transformons!» Flake pioche dans l’héritage audio en tout genre (musical, cinématographique, radiophonique, poétique, environnemental) pour trouver les échantillons et les textures qui nourriront un processus créatif singulier. Cette démarche hip hop, basée sur l’échantillonnage (sampling) scelle le fond de sa musique: un downtempo au sens large, sombre, référencé, alternant entre plages instrumentales et morceaux chantés ou rappés.» (doctorflake.bandcamp.com) Quant à l’emplacement du «Park» de ce morceau, on n’en sait rien – si ce n’est que «Jean-Marie Léger est né à Annecy» (merci, Wikipédia), et qu’il se peut donc qu’il s’agisse là, en quelque sorte, d’une verdure de proximité.

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