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Hors-série

Il était une fois… au pays des livres L’année 2020 a commencé par un atelier en partenariat avec le festival Black Movie, intitulé « Il était une fois… au pays des livres ». En partant du décor de la bibliothèque, les participant·e·s ont imaginé une aventure dans laquelle lettres, mots et phrases d’un livre sont devenus des personnages et ont pris vie grâce à l’animation vidéo. Papiers découpés et animation en volume, éclairages bricolés et autres techniques mixtes ont servi à la réalisation du film qui a été projeté durant le second week-end du festival. Atelier animé par Delphine Desprès, de « Anim’un truc »

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Lidarmorphose – Atelier de transformation urbaine

Sous le nom de code LIDAR (Light Detection and Ranging, ou «détection de la lumière et mesure à distance») se cache une méthode pour modéliser l’espace, utilisée dans des contextes aussi divers que la programmation de voitures sans pilote, la documentation d’une scène de crime ou les jeux vidéo. Le résultat est un nuage lumineux qui représente un bâtiment, une place publique, de la végétation, du mobilier urbain… Guidé-e-s par Collectif_fact (les artistes Annelore Schneider e Claude Piguet), les participant-e-s ont été invité-e-s à choisir un lieu, à collecter les données LIDAR sur le site Web de l’État de Genève, à convertir les données en un portrait lumineux du lieux choisi, puis à transformer celui-ci et à repartir avec une photo de cette métamorphose. Voici les résultats: Atelier donné dans le cadre de NO’PHOTO – BIENNALE DE LA PHOTOGRAPHIE GENÈVE à la BM Cité, le 28 septembre 2019

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Pour une écologie numérique

«RRRRRRR» : mémorisez ce grognement. Ces 7 R renferment des solutions au défi écologique que pose le numérique. Réduire, Réinventer, Récupérer, Réutiliser, Réparer, Relocaliser, Recycler… La coopérative genevoise Itopie présente ces pistes en mêlant la réflexion et les conseils pratiques. « Notre consommation démesurée pèse sur notre biosphère et sur sa capacité de se renouveler. Mais les solutions existent, là, tout de suite, et elles sont enthousiasmantes ! Elles renforcent le tissu économique local, rapprochent les gens, privilégient la qualité sur la quantité ». La présentation de la coopérative Itopie est téléchargeable ici (ouvrez-la avec notre navigateur Web et naviguez à l’aide des flèches de votre clavier)Télécharger => Quelques liens genevois (et un lien fribourgeois) pour une écologie numérique ItopieItopie est une coopérative à taille humaine basée à Genève. Elle se bat pour une informatique libre, éthique, durable et citoyenne Repair cafésLa FRC a mis en place des «repair cafés», principalement pendant les manifestations «La ville est à vous», tenus par un réseau de bénévoles GE Répare «Réparer plutôt que jeter», voilà la maxime de ce site qui est un carnet d’adresses vers des entreprises de réparation de tout type d’objets Fablab Onl’Fait Certains objets sont difficilement réparables, à moins de fabriquer soi-même les pièces ou d’en apprendre plus en électronique… par exemple au Fablab Onl’Fait Les conversations carbonePour les plus personnes les plus curieuses et motivées, les conversations carbones consistent en 6 séances de discussion, suivies de moments d’étude à la maison, afin de déterminer votre bilan carbone et la manière de le réduire. Ensuite, à vous de faire essaimer l’idée auprès de vos proches! Sur le site de Terragir, vous pouvez calculer votre empreinte carbone, ou en savoir plus sur leurs actions en milieu scolaire «Les robins des Wattts».

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Le numérique génère-t-il des monstres?

Tératologie* du monde connecté Pour regarder l’enregistrement de la table ronde en ligne: https://www.facebook.com/genevebm/videos/169166031038024/ Quels sont les monstres de l’âge numérique? Les algorithmes, les réseaux sociaux, le capitalisme de surveillance, l’intelligence artificielle, les fake news, Google, le Web lui-même? Quoi d’autre? S’agit-il de monstruosités inédites, engendrées par nos outils électroniques, ou de simples mises à jour de monstres anciens et déjà connus? Et au milieu de ces monstres terrifiants, y a-t-il quelques spécimens de ce que l’auteure Donna Haraway appellerait des «monstres prometteurs»? Table ronde avec Aude Seigne (auteure de Une toile large comme le monde, co-auteure du feuilleton littéraire Stand-by), Gea Scancarello (auteure de Votre cerveau a été piraté) et Nicolas Nova (anthropologue du numérique) *Du grec téras, «monstre» et logía, «étude de»: la tératologie est l’étude des monstres RETROUVEZ LE CALENDRIER COMPLET DES ÉVÉNEMENTS «MONSTRE» (ou pas) DES BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES EN LIGNE ICI

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Freak-Cité, un week-end de monstres

Samedi 22 février, 14h-18h30 & dimanche 23 février, 13h-17h BM Cité, Espace le 4e Un bonimenteur happe votre attention, vous entraîne dans un recoin de la bibliothèque, vous fait franchir un seuil de mystère : vous voici en présence d’une collection de créatures… Dans une scénographie mêlant fête foraine, freak show et immersion numérique, des artistes et conférencier-e-s montrent des monstres pour explorer, le temps d’un week-end, l’insondable étrangeté du monde et de l’humanité. LES PHOTOS DU WEEK-END LES ATTRACTIONS Téléchargez la grille horaire du dimanche ici Téléchargez la grille horaire du samedi ici • Renaissances monstrueuses – Philippe Simon120 créatures composées d’organes humains, de parties animales et d’objets inanimés jaillissent en 1565 de l’esprit du dénommé Desprez, brodeur et dessinateur à Paris, sous l’influence des romans de François Rabelais. Un demi-millénaire plus tard, ces entités hybrides hantent Philippe Simon, journaliste, musicien, auteur d’une thèse sur La figure du monstre dans l’oeuvre de Rabelais. Le chercheur se livre à une conférence foraine entre le songe drolatique, le transhumanisme rupestre, la psychologie des profondeurs et quelques louchées d’inquiétante étrangeté. Samedi à 14h45, 15h45, 16h45 et 17h15, dimanche à 13h45, 14h45, 15h45 et 16h15 • Bestiar.io – Nicolas NovaDepuis une dizaine d’années, Nicolas Nova rassemble un bestiaire de créatures hybrides, au croisement du monde animal et du règne technologique. Muni d’un bagage de biologiste et d’une expérience d’ethnologue (il observe nos rituels numériques comme d’autres scrutaient les cérémonies tribales aux îles Trobriand), le chercheur se livre à une conférence foraine où les monstres de l’Anthropocène poussent entre nature et culture, mêlant l’amanite, le tamagotchi, la puce d’ordinateur et la chauve-souris.Samedi à 14h15, 15h30, 16h15 et 17h15 • Homo Metamorphosis – Justine LüdiSi on vous proposait de vous métamorphoser, en mettant au point votre mixture d’évolution naturelle et de mutations technologiques, quelle sorte d’être humain deviendriez-vous ? Graphiste et media designer, Justine Ludi vous propose des avatars pour expérimenter les réponses à cette question dans un atelier qui explore le transhumanisme de manière ludique et décomplexée. Serons-nous façonné-e-s par des climats hostiles ? Vivrons-nous éternellement grâce à la génétique ? Deviendrons-nous des monstres de science-fiction ? À vous de jouer…Samedi et dimanche, ouvert sans inscription de 15h à 17h • Dragonologie des chemins alpins – Agathe Hazard Raboud Il fut un temps où la dragonologie était une science naturelle. Entre le 16e et 18e siècle, les naturalistes de passage dans les Alpes suisses décrivaient doctement les monstres volants qu’on se devait d’apercevoir au cours du voyage. La comédienne et auteure Agathe Hazard Raboud se met dans la peau d’une voyageuse qui croise ces créatures dans une conférence foraine entre l’enquête zoologique, la flânerie légendaire et le cabinet de curiosités. (Inspirée du projet Wonderalp, Université de Lausanne).Samedi à 14h, 15h, 16h15 et 16h45, dimanche à 13h15, 14h15, 15h15 et 16h15 • Dalunsch – Victorine MüllerLes chimères géantes de Victorine Müller sont faites d’air (celle du lieu où elles apparaissent), de chair (celle de l’artiste) et d’un imaginaire qui semble traverser l’humanité et s’incarner dans ses oeuvres à l’aide du somnambulisme et du rêve. L’artiste zurichoise clôture le samedi de Freak-Cité au crépuscule en performant sur le parvis de la Cité, rue Tour-de-Boël, une création dont (comme toujours chez elle selon les mots de la curatrice Gabrielle Obrist) « le secret ne peut être dévoilé par aucune tentative d’interprétation ». Samedi à 18h • Atelier du Dr Freakouture – Muriel DécailletEnfile ta blouse blanche, prends ton fil et ton aiguille et répare, coud, déchire, recolle, suture, agrafe, rapièce et deviens la créatrice ou le créateur de ta créaturrrrrre ! À l’atelier du Dr Freakouture, on donne naissance à des êtres faits de beau et de laid, de bouts de quelque chose et de rien du tout. On cherche, on ose, on effraie et on s’attache à sa petite progéniture monstrueuse en devenir…Samedi et dimanche à 14h, pour enfants de 8 à 12 ans.Durée: 2 heures.Inscriptions : bmgeneve.agenda.ch – COMPLETRendez-vous autour de la sculpture «Création (Mary W. Shelley)» de Muriel Décaillet (près du bureau de l’accueil de l’Espace le 4e). • Invité spécial : David Valère dans le rôle de Monsieur Loyal Un bonimenteur happe votre attention, vous entraîne dans les recoins de la bibliothèque, vous fait franchir un seuil de mystère… Comédien, auteur et metteur en scène, David Valère incarne ce rôle à très haut voltage. Création (Mary W. Shelley) – Installation de Muriel DécailletLa créature anonyme que l’imaginaire populaire appelle «Frankenstein» a un créateur (le Dr Frankenstein, justement), mais surtout une créatrice: Mary W. Shelley, qui lui donne le jour par l’écriture en 1816, âgée de 18 ans. Muriel Décaillet, artiste plasticienne attachée à la beauté monstrueuse des corps et à l’«empouvoirment» des femmes, rend hommage à une écrivaine paradoxalement méconnue, entre féminisme, couture organique et science-fiction gothique. Scénographie foraine – François Moncarey (MySquare)Que montre-t-on dans un freak show en 2020? Des créatures anciennes dopées au numérique? Des êtres qui, dans nos sociétés inclusives, demeurent hors norme? Ou vous et moi, «monstrifié-e» par une technologie sorcière? Le scénographe François Moncarey (MySquare) explore ces pistes dans des espaces de la Cité convertis en fragments d’une fête foraine. Le souvenir d’un temps où l’on s’émerveillait face à des animaux improbables et à des «monstres humains» croise l’illusionnisme numérique et les interrogations que soulèvent aujourd’hui ces phénomènes de foire Bibliothèque de la Cité (5, place des Trois-Perdrix, Genève)ATTENTION: samedi après 17h, l’accès se fait côté Vieille-Ville, par le 10, rue de la Tour-de-Boël RETROUVEZ LE CALENDRIER COMPLET DES ÉVÉNEMENTS «MONSTRE» (ou pas) DES BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES EN LIGNE ICI

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De la nature humaine et de ses enregistrements troublants

« Si je meurs, ma réplique 3D restera avec toi » Conférence-démo, 9.11.2019 Pour créer des personnages de jeux vidéo ou des effets spéciaux de cinéma, on emprunte aujourd’hui les corps de personnes réelles. Après la peinture, la photo et la vidéo, des techniques de scan 3D réalistes sont mises au point pour copier-coller nos traits physiques. Ces procédés évoluent plus vite que les lois, qui restent floues. Que peut-on faire faire à la réplique de mon corps? Peut-on le tatouer virtuellement? Qui est allé à son intérieur? Tout ceci est tellement troublant…  Avec le projet de l’artiste Simon Senn, Be Arielle F. et les commentaires de l’anthropologue Alain Mueller, peut-être y verrons-nous plus clair… Voir aussi : « Je me suis dit : Ah ok, je peux me sentir bien dans un corps de femme et c’est beau« , article dans Libération paru le 18.09.2020 « Comment devenir une licorne sympa » Atelier de scan de corps en 3D – dès 8 ans, 10.11.19 Suite à l’évènement Si je meurs, ma réplique 3D restera avec toi, Simon Senn, auteur de Be Arielle F., partagera avec vous ses techniques de scan 3D. Dans la prolongation des filtres Snapchat, ou encore des “animojis”, ces personnages qui parlent avec votre voix et vos expressions faciales, vous pourrez scanner votre visage, étudier votre réplique 3D et ses étrangetés, puis l’animer directement.

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Data Detox

L’exposition Nos outils numériques nous traquent. Géolocalisation par smartphone, historique de navigation sur Internet, repérage de notre emplacement sur les réseaux sociaux… Ces traces sont récoltées, vendues, utilisées pour nous influencer. L’exposition Data Detox réalisée par la Bibliothèque de l’EPFL est visible à l’Espace le 4e de la Bibliothèque de la Cité jusqu’au 26 janvier 2020. L’occasion pour constater que nos activités en ligne produisent beaucoup de données personnelles et de comprendre qu’elles sont exploitées par des tiers. Après ce constat étourdissant, la visite de l’exposition vous apporte quelques pistes pour limiter la collecte et/ou l’exploitation de vos données personnelles. Une brochure contenant des exercices pour mieux protéger votre vie numérique vous accompagne dans la visite de l’exposition Data Detox. Pour l’obtenir en version papier, rendez-vous à l’Espace le 4e à la Bibliothèque de la Cité ! Ressources sur le sujet Accédez directement aux ressources dans le catalogue des bibliothèques municipales en ligne. Retrouvez le contenu de l’exposition en ligne

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Recyclez vos téléphones !

Une urne de récupération de téléphones usagés est disponible à l’espace le 4e de la Bibliothèque de la Cité, mais aussi à la Bibliothèques des Pâquis et celle des Eaux-Vives. Les téléphones seront récupérés et recyclés par la Fondation Terre des Hommes. Pour en savoir plus sur la campagne Solidarcomm : https://www.solidarcomm.ch/ Ateliers L’or de nos natels 16.10.19 : Bibliothèque des Minoteries27.11.19 : Bibliothèque des Pâquis, inscriptions : paquis-jeunes.bmu@ville-ge.ch11.12.19 : Espace le 4, inscriptions : https://bmgeneve.agenda.ch/ Certains petits bouts de nature sont si bien cachés… Tels les minerais qui font fonctionner nos natels, l’or par exemple. L’atelier propose aux enfants d’ouvrir des téléphones portables pour découvrir leur contenu, puis de remonter leur chaîne de production jusqu’aux mines du Burkina Faso, où les droits de l’enfant sont gravement bafoués. Aujourd’hui, la plupart des jeunes dès l’âge de 10 ans possèdent un téléphone portable. Discussion, visionnage de films et jeu, l’atelier sensibilise aux conséquences de notre surconsommation de téléphones et propose des changements de comportement.

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Métaux rares, la face cachée du numérique et du renouvelable

Conférence de Guillaume Pitron, journaliste et réalisateurMercredi 30 octobre 2019 à 19h, bibliothèque de la Cité (5, place des Trois-Perdrix), espace «Le 4e» On a cru pendant un temps aux promesses des «terres rares». Ou du moins, on a fait mine d’y croire. Des minéraux aux noms inédits – terbium, lutecium, gadolinium… –, disponibles dans des quantités infimes dans le sous-sol, permettraient de miniaturiser nos outils numériques jusqu’à mettre un ordinateur dans chaque poche de notre pantalon. Mieux encore: le champ magnétique surpuissant que dégagent ces minéraux nous permettrait de remplacer «des ressources qui rejettent des millions de milliards de tonnes de gaz carbonique par d’autres qui ne brûlent pas – et ne génèrent donc pas le moindre gramme de CO2», écrit Guillaume Pitron dans son livre La guerre des métaux rares: La face cachée de la transition énergétique et numérique (Les Liens qui libèrent, 2018). C’est donc, se disait-on, «de la convergence des green tech [technologies vertes] et de l’informatique que va naître un monde meilleur». Merveilleusement bien. Sauf que… «Pendant six ans, nous avons mené l’enquête dans une douzaine de pays sur ces nouvelles matières rares qui bouleversent déjà le monde. Pour cela, il nous a fallu fréquenter les replis des mines de l’Asie tropicale, tendre l’oreille aux murmures des députés dans les couloirs du Palais-Bourbon, survoler les déserts de Californie en bimoteur, nous incliner devant la reine d’une tribu oubliée d’Afrique australe, nous rendre dans les « villages du cancer » de la Mongolie intérieure et dépoussiérer de vieux parchemins remisés dans de vénérables institutions londoniennes. Sur quatre continents, des hommes et des femmes agissant dans le monde trouble, discret, des métaux rares nous ont révélé un tout autre récit, beaucoup plus sombre, de la transition énergétique et numérique. À les entendre, l’irruption de ces nouvelles matières dans le sillage des ressources fossiles n’a pas rendu à l’homme et à la planète les services que laissait augurer l’éclosion d’un monde supposément plus vert, plus fraternel, plus clairvoyant – loin de là.» Guillaume Pitron, «La guerre des métaux rares: La face cachée de la transition énergétique et numérique» (Paris, Les Liens qui libèrent, 2018) Après son documentaire La sale guerre des terres rares de 2012 (visible en cliquant ici), après la sortie de son livre La guerre des métaux rares: La face cachée de la transition énergétique et numérique en 2018 (disponible dans le catalogue des Bibliothèques municipales en version livre papier et en version «livre lu») et avant la sortie de son nouveau film en 2020, le journaliste et réalisateur Guillaume Pitron présente ses enquêtes et répond à vos questions lors d’une conférence… Mercredi 30 octobre 2019 à 19h à la bibliothèque de la Cité (5, place des Trois-Perdrix), dans l’espace «Le 4e»ATTENTION: accès par le 10, rue de la Tour-de-Boël (côté Vieille-Ville) après la fermeture des portes du rez-de-chaussée à 19h

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Du «Naturien» à l’Internet des arbres

Le texte complet avec ses images est téléchargeable ici:– 1e partie– 2e partie– 3e partie Un soir d’avril en 1895, un groupe d’hommes et de femmes se réunit dans l’arrière-salle d’un marchand de vin à Montmartre, sous une surveillance policière aussi dense que discrète, pour tenter de changer le cours de l’histoire en orchestrant un «retour à l’état de nature». Ces conspiratrices rêveuses et ces conspirateurs rêveurs, pionnier-e-s de la décroissance et utopistes adeptes du «sauvagisme», lancent ce soir-là un mouvement qui prendra le nom de Naturien. 124 ans avant les grèves du climat, ce mouvement avait-il tout compris?Entre futurisme idyllique et collapsologie millénariste, la conférence détaille, en mots et en images, la brève et truculente épopée des Naturien-ne-s, avant de ploger underground pour une exploration du réseau de racines qu’on appelle depuis une vingtaine d’années le «Wood Wide Web». Le mouvement naturien insistait en effet, il y a plus d’un siècle, sur l’importance de l’enchevêtrement des racines dans les forêts et sur le rôle central de cet écheveau dans le maintien des équilibres environnementaux.La science – mais aussi la littérature et la pop-culture – découvrent aujourd’hui que ce réseau est une véritable infrastructure biologique assurant la circulation de l’information entre les plantes connectées, utilisant des kilomètres de hyphes (les filaments microscopiques des champignons) pour tisser des mycorhize (du grec myco, «champignon» et rhiza, «racine») en formant une sorte d’«Internet des arbres». De la préhistoire de l’écologie aux jeux de miroir entre les technologies numériques et les systèmes naturels, la conférence invite ainsi, métaphoriquement et littéralement, à explorer l’environnement par les racines… Une conférence du duo de médiation culturelle numérique des Bibliothèques municipales, donnée le 25 septembre 2019 à la BM Cité, le 10 octobre à la BM Eaux-Vives et le 13 novembre 2019 à la BM Saint-Jean Le texte complet avec ses images est téléchargeable ici:– 1e partie– 2e partie– 3e partie

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