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Dès samedi 6 février – Participez à « Pare-brise en rimes » avec vos contraventions poétiques

Création de contravention poétiques Vous avez souligné un extrait de votre livre préféré et vous aimeriez le partager ? Une citation vous semble particulièrement juste ? Un poème appris par coeur quand vous étiez enfant, ou découvert dans un recueil, vous a marqué-e à tout jamais ? Vous aimez les mots à lire et à dire ? Comment participer ? Rédigez votre contravention poétique avec le formulaire ci-dessous ou en envoyant vos poèmes, vos rimes ou vos vers choisis par mail à cite-mediation.bmu@ville-ge.ch. Nous nous chargerons de les distribuer et de les prendre en photo sous les essuie-glaces! Votre contravention poétique Si votre texte est extrait d’un ouvrage, n’oubliez pas d’en mentionner le titre. Et si vous souhaitez trouver un peu d’inspiration, rendez-vous dans le rayon poésie des bibliothèques municipales qui restent ouvertes. Vos contraventions poétiques Vos contraventions poétiques sont régulièrement photographiées et partagées sur la page Facebook des Bibliothèques municipales et ajoutées dans la galerie ci-dessous.

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Dispa-rue, réappa-rue

En 2021, la programmation culturelle des Bibliothèques municipales explore la thématique « rue ». À quoi pensent les gens sur cette planète? À quoi ne pensent-ils pas? Une façon rapide de se glisser dans les cogitations de nos semblables consiste à taper dans Google Trends, outil qui mesure la fréquence à laquelle un mot a été recherché sur le Web au fil des 15 dernières années. Si on tape “rue” (ou l’équivalent dans une autre langue), on observe une courbe qui plonge brusquement au début du printemps dernier. La rue, pendant un temps, on ne la cherchait plus. Balayée. Dispa-rue.  Puis réappa-rue, autrement. Par rapport au moment, avant les vagues virales, où nous avions choisi de construire notre programmation culturelle 2021 autour de ce thème, la rue a changé, elle est devenue autre chose. En 2020, année pandémique, elle est apparue comme le paradis inatteignable d’une insouciance perdue. Comme un lieu de conversations déambulatoires qui remplaçaient les échanges assis. Comme une salle de spectacle entre fenêtres et balcons. Comme une mer de dangers sillonnée par les équipages du e-commerce triomphant. Comme un bal masqué sans confettis. Comme la bande-annonce utopique ou dystopique du “monde d’après”. Comme une vitrine sociale où venait s’étaler l’image des inégalités. Beaucoup des pistes que nous suivions en préparant cette programmation nous ont ainsi conduit-e-s dans des directions inattendues. Les images capturées par la photographie de rue, l’immersion dans les imaginaires urbains, la quête des récits qui forment la fresque d’une vie de quartier, le questionnement sur nos traces numériques dans une smart city hyperconnectée, l’exploration des réalités visibles ou invisibles des métiers de la rue… tout cela a pris des couleurs et des significations nouvelles, qui apparaîtront au fil des rendez-vous.  Joyeuse ou pensive, romanesque ou chercheuse, notre programmation 2021 porte les traces de ces fluctuations. Elle reflète aussi la montée en puissance du numérique, que le thème “rue” met en lumière d’une façon singulière. D’un côté, les connexions électroniques ont remplacé les rues, nous faisant traverser virtuellement l’espace pour aller au travail, dans un magasin, dans une bibliothèque ou un autre lieu de culture. D’autre part, nous avons vu à quel point cette substitution est une illusion. Des rues réelles sont investies, à moteur ou à vélo, suite à nos virées de shopping en ligne. Des gens en chair et en os entretiennent l’infrastructure matérielle des univers virtuels. Il n’y a pas un clic sans que quelque chose bouge dans le monde physique. Lorsque les réseaux sociaux prennent le relais des places publiques en tant que lieux de revendication, ils finissent au bout du compte par remplir les rues, comme on l’a vu partout dans le monde lors des manifestations contre le racisme en 2020.  Notre programme 2021 travaille ainsi une thématique dont le sens est modifié en temps réel par l’actualité. Comment réagir – se demande Marjorie, médiatrice culturelle à la BM Cité – au fait que “la rue, lieu de flânerie, d’échanges et de rencontres inattendues, est devenue le lieu de la méfiance et de la peur”? En réinvestissant, par exemple, l’espace urbain de façon participative avec des mots surgis des pages, “porté-e-s par un besoin d’échange, de proximité et de poésie”, répond sa collègue Elena. Comment convertir le repli forcé sur l’espace intérieur en une opportunité? “Ne pouvant continuer à mener leur vie sociale habituelle, pas mal de gens ont profité de cet arrêt pour se renseigner dans l’espace numérique, via des ressources en ligne et des échanges, en découvrant paradoxalement le monde extérieur sous des angles nouveaux”, note Cassandre, médiatrice culturelle numérique. Notre programme en ligne navigue entre ces deux idées: d’une part, le numérique sert à créer du lien concret; d’autre part, mettre le monde à distance est une bonne façon de l’explorer. À l’affût de signes encourageants dans le réel, la rue nous apparaît enfin comme un lieu où l’on observe des actes microscopiques mais pleins de sens. “Il y a une boîte à livres dans mon quartier, une ancienne cabine téléphonique où l’on dépose et prend les ouvrages qu’on veut. Auparavant, c’était toujours le fouillis. Depuis quelques mois, un ange gardien range impeccablement les livres”, raconte Roane, bibliothécaire à la BM Eaux-Vives. Entre grandes réflexions et petits gestes, conclut-elle, “c’est le moment d’utiliser ce que nous avons vécu pour imaginer l’avenir”. Nic Ulmi/Bibliothèques municipales

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Mardi 22 décembre – Monstre-moi qui tu es, capsule vidéo

« Monstre-moi qui tu es », une vidéo à regarder et discuter en famille, à partir de 10 ans. Sous-titres en français dans les réglages. « Elle, c’est une vraie sorcière!– Et lui, t’as vu ses cernes? On dirait un mort-vivant – Ouais c’est vraiment une bande de freaks…» Qu’est-ce qui est sous-entendu par ces mots qui insultent, qui disent que l’autre n’est pas « normal »? Nous avons peur d’être confronté-e-s au rejet si on sort des normes. Mais qui définit ces normes? Que faire si on ne s’y retrouve pas? Comment être bienveillant-e-s face aux autres et se rendre compte qu’on pourrait blesser? Moon et Luigi, performeur-euse-s drag de la scène genevoise, proposent aux enfants une capsule vidéo pour parler de ce qui est parfois considéré comme monstrueux. Le duo invite les deux artistes Nelson Schaub et Giulia Essyad à parler de leur pratique qui revendique leur bizarrerie!

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Mercredi 16 décembre – Qui mange qui? – Contes en musique

Spectacle de musique et de contes, dont le thème oscille entre la gloutonnerie et la dévoration, préoccupations et fantasmes enfantins qui jouent sur cette peur jubilatoire d’être dévoré-e mais aussi sur le plaisir, parfois sans limite, d’avaler, de manger. Il s’agit de se faire peur, conter, jouer et rire avec l’enfant autour de contes traditionnels français, inuit, africains… adaptés à notre monde contemporain et européen pour que les jeunes enfants accèdent plus facilement à l’imaginaire. La musique développe sa propre dimension narrative et raconte son histoire ou plutôt la partage avec la conteuse. Avec Lorette Andersen, conteuse, et Emmanuel Bouvier, musicien

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Se former en ligne avec les Bibliothèques municipales

Vous avez toujours voulu apprendre le romanche, savoir jouer du ukulélé, perfectionner votre orthographe française ou encore comprendre excel ? Tout cela est possible grâce aux cours en ligne disponibles pour les lecteur.trice.s des Bibliothèques municipales de la ville de Genève. Grâce aux ressources numériques des BM, vous avez accès à Orthodidacte, Toutapprendre et Vodeclic. Dans cet article, vous découvrirez quels types de formations sont disponibles et comment y accéder avec votre compte de lecteur-trice.

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Mercredi 16 décembre – Sommes-nous tou-te-s des monstres ? Les faux électrochocs de Stanley Milgram

Sommes-nous tou-t-e-s des monstres ? Stanley Milgram a tenté de nous convaincre que oui. En poussant des quidams à électrocuter des innocent-e-s, le psychologue américain s’est appliqué, au début des années 1960, à démontrer que n’importe qui peut commettre des atrocités sous l’influence d’une figure d’autorité en blouse blanche. Mais l’«expérience de Milgram», dont le récit continue à circuler en ligne comme une démonstration de la «banalité du mal», repose en réalité sur des manoeuvres cachées et des données manipulées… Pour clôturer notre année «Monstre», le duo de médiation culturelle numérique des BM vous invite à déconstruire l’idée, désespérante et mal fondée, selon laquelle chacun-e de nous ne serait qu’à quelques pas de la monstruosité.

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Samedi 12 décembre – Fantastiques et fantasques – Contes monstrueux

Trois contes, à regarder l’ordre… 1. Le Prince crapaud 2. La Vouivre 3. Le Géant Christine Métrailler, conteuse valaisanne, vous emmène à la rencontre d’animaux fantastiques, de créatures monstrueuses qui bouleversent les normes de nos sociétés. Dans ce voyage dans les traditions populaires et la mythologie, nous faisons la connaissance de la vouivre, de la licorne, de dragons, de géants, d’ogres et d’ogresses, de personnages qui vont nourrir notre imaginaire et nous permettre de rêver hors-normes !

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Samedi 12 décembre – Allons donc taquiner les monstres! – Masques d’ici et d’ailleurs – Avec Federica Tamarozzi

De l’arc alpin à la Sardaigne, l’Europe voit régulièrement surgir des figures troublantes et masquées. Ces êtres hybrides qui mélangent les caractéristiques humaines, animales et végétales sont à la fois effrayants et ridicules. Les mascarades où ils s’exposent ont souvent été considérées comme un héritage du fond des âges, mais, à bien regarder, on découvre qu’elles sont toujours en prise directe avec l’actualité de leur temps. Allons donc taquiner les monstres pour découvrir ce qu’ils veulent bien montrer et ce qu’ils nous cachent ! Avec Federica Tamarozzi, conservatrice du Département Europe au Musée d’ethnographie de Genève (MEG)

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