Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 3. «Central Park Blues» – Nina Simone (1958) Le parc et la chanson_ «Central Park Blues» (1958) a été créée et enregistrée en une seule prise. La maison de disques voulait un morceau de plus dans l’album. Nina Simone s’est donc inspirée d’une séance photo faite plus tôt dans la journée dans Central Park, New York.» (Wikipédia) => La compilation The Singles de Nina Simone dans le catalogue des Bibliothèques municipales
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Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 2. «Park Bench Pigeons» – Medusa’s Disco (2013) La chanson et le parc_ «Sitting with the park bench pigeons eating bread/Drinking all my wine and it’s going to my head/Thinking i’ll be dead by the time I think again/And i forget what I say» («Assis avec les pigeons des bancs du parc qui mangent du pain/Je bois tout mon vin et ça me monte à la tête/Je pense que je serai mort d’ici à ce que j’y repense/Et j’oublie ce que j’ai dit»…) La chanson s’appelle «Park Bench Pigeons» (2013), le groupe, Medusa’s Disco, vient de Lancaster, Pennsylvanie.
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Quel genre de musique les parcs publics inspirent-ils? Voici nos réponses préférées. Donnez-nous les vôtres en nous écrivant à leparcaugmente@numeriquebm.ch => Playlist complète ici => Autre playlist, orientée électronique, ici 1. «Meditation Park» – Vacabou (2003) La chanson et le parc_ «Feeding squirrels and drinking coffee/At the Meditation Park/No one knows this place, that seems to me» («Nourrir les écureuils et boire du café/À Meditation Park/Personne ne connaît ce lieu, je crois»). Ce qu’on sait, c’est que le groupe Vacabou est espagnol de Majorque, et que les paroles de la chanson «Meditation Park» (2003) mentionnent le Mont Seymour, en Colombie Britannique (Canada). Pour le reste…
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Une femme parcourt trois fois un parc genevois doté de colonnes. Elle ne sait pas, puis elle espère, puis elle sait qui elle y rencontrera… Le livre_ L’Effrôlée, de Sabrina Berreghis, Grolley, L’Hèbe, 2006 «Johanne. Mariée. Deux enfants. Amoureuse de Marc. La famille parfaite. Normale. Heureuse. Et puis «ça» arrive. L’autre. Le troisième élément qui vient casser l’équilibre. Le cataclysme qui réduit à néant ce qu’on croyait solide. Le tremblement de terre qui pulvérise les certitudes. Seulement voilà: l’autre cette fois se décline au féminin. Johanne tombe amoureuse d’une femme. Et c’est toute son âme qui titube. Le choc est tellement total qu’il n’y a pas de place pour les longues considérations métaphysiques: essentiel, factuel, ce roman au style incisif est comme un coup de poing qui nous tient en haleine de la première à la dernière page.» Les trois extraits choisis_ «La vitrine vibre dans mon dos. La porte a claqué. La journée est finie. Je peux partir plus tôt. La patronne fermera. Je passe par le parc. M’aérer. M’asseoir sur un banc. Observer les reflets du ciel. La douceur de l’air me caresse. Avec gentillesse. Je rejoins les dalles sous les arcades. Entendre le son de mes pas. J’avance. Une voix de femme s’élève entre les colonnes. Devant. Plus loin. Comme un charme. L’Ave Maria. J’avance. Les colonnes s’emmêlent et se détachent au fur et à mesure. Des feuilles de papier qui pointent. Deux mains qui les tiennent. Un chapeau de toile par terre. Quelques pièces à l’intérieur. Je m’approche. Le mouvement dévoile la chanteuse de profil. Sa bouche arrondie. Ses lèvres en un cercle tendu. Des volutes de voix s’échappent là où le souffle se fait chant. Une main lâche les feuilles. Deux doigts lissent une mèche de cheveux derrière son oreille. Délicatement. Elle regarde ses partitions. Et le public. Puis ses partitions à nouveau. Ses cheveux scintillent dans le jour. Le sol est strié de faisceaux de lumière. Ses jambes se tiennent des deux côtés de sa jupe. Avec une grâce timide. Comme un dessin d’enfant. Elle parcourt l’assemblée des yeux. Son regard s’approche. Bientôt me frôlera. Ses yeux dans mes yeux. Encore.» «Aujourd’hui l’inventaire est interminable. Depuis le matin j’attends la fin de la journée. Stéphane me propose de fermer. Il ne sousentend rien. Mais moi j’ai honte quand même. La patronne est déjà partie. Mes pieds reprennent la direction du parc. Je ne sais pas à quoi je joue. Je veux juste la revoir. Une fois. La regarder. Bien en face. Voir son visage. De femme. Son corps. De femme. Voir que c’est une inconnue. Qu’il n’y a rien. Qu’il ne peut rien y avoir. Voir son malaise. De mon insistance. De mon attirance. Regarder ma folie par les yeux. Recouvrer la raison. Et puis rentrer chez moi. Sereine. Je pense à Marc. Je veux rentrer chez moi. L’entrée du parc est là. Les dalles sous mes talons. Ma course résonne le long des colonnes. Mon coeur s’affole. Je m’arrête. J’entends des cris d’enfants. Deux vieilles marchent devant moi. Courbées. Leurs voix cassées dans l’air de la fin du jour. Et nulle trace de chant. La gorge étreinte. Je me remets à courir. Espérant. Entendant sa voix dans mes oreilles. Je veux qu’elle soit là. Je veux. Le bout des colonnes devant moi. Le silence du vide. Je tourne tout autour. Anna n’y est pas. Je tourne. Autour. Comme si elle allait apparaître. J’ai envie de pleurer. Mais je n’y arrive pas. Je suis adossée contre une colonne. En colère. Je regrette. J’aurais dû lui parler hier. Je voulais voir la réalité en face. Je ne sens qu’une douleur. Animale. Je me force pour pleurer. Mais les larmes restent collées au fond. Je me tape dans ma tête. Qu’est-ce que je voulais? Je prends toute ma force de haine. Et je la jette contre moi. Je m’écrase sous le coup. Sur un banc. J’ai mal. Paumée là. Dans ce parc trop grand. Je vais rentrer. Je suis malade. Je vais me soigner.» «Sa voix m’accueille à l’entrée du parc. – I’m a fool to want you. Je ferme les yeux en m’arrêtant. – I’m a fool to want you. To want a love that can’t be true, a love that’s there for love is true. I’m a fool to hold you. To seek a kiss not mine alone, to share a kiss the devil has known. Des gens l’écoutent. Je me place. Pas loin. De façon à la voir pour moi toute seule. Elle porte un manteau rouge. En daim. Et une jupe dessous. Une grosse écharpe de laine multicolore. Ses lèvres mélodieuses. Sa voix autour des colonnes. – Pity me I need you. I know it’s wrong, it must be wrong, but right or wrong I can’t get along without you. Je suis hors du temps. Elle est belle. Ma Marie. Elle m’a vu. La chanson se termine. Les applaudissements. Elle se penche pour éteindre l’appareil à cassette. Je l’aide. Lui fais la bise. Les gens s’en vont. Nous quittons le parc. Dans une petite rue, sous un porche, Marie me tire. Un mur contre mon dos. Elle m’embrasse. Il fait noir sous mes paupières. Notre premier baiser dehors.»
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«I’m your transformer call me Marlene call me Gino» («Je suis ta transformiste appelle-moi Marlène appelle-moi Gino»)… Sarah des Lys & Jean Charles de Monte Carlo, Afterwork de la 1ere Biennale de Sculptures de Genève, 03.07.2018.
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«Quand on est historien, on croit aux fantômes, c’est-à-dire qu’on sait que le passé revient, et qu’il revient comme une hantise. Il est d’autant plus dangereux lorsqu’il revient parce qu’il n’a pas été dignement enterré…» Le spectacle_ «Wild Things», par la compagnie Zanco, spectacle itinérant dans un bois urbain. «Un voyage théâtral, une fantasmagorie à l’orée de la ville entre réel et cauchemar. Un historien est confronté à ses démons intérieurs, qui sont aussi les monstres de notre monde en désordre. Six danseuses et danseurs masqués, comédiens, manipulateurs d’objets, violoncelliste entraînent le public dans un spectacle itinérant aux images envoûtantes. Le texte de «Wild Things» a été composé à partir d’interviews de l’historien médiéviste Patrick Boucheron. Il dessine une pensée en mouvement qui questionne le rôle de l’Histoire et le pouvoir des mots, dans une société inquiète de son avenir.» (www.zanco.ch) La compagnie_ «Zanco crée, depuis 2005, un univers théâtral original dans l’espace public. La compagnie s’appuie sur la géographie urbaine pour dérouler son histoire et entraîner le public en territoire de fiction.» (www.zanco.ch)
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À quoi ressemble la «musique pour parcs»? Voici une première réponse possible, via une sélection de morceaux sur la plateforme Soundcloud… => Le morceau «Luxembourg Park» d’OMOH dans le catalogue des BM
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Parc La Grange, 3 juillet 2018 – Atelier mené par Julie Gilbert
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Ce n’est peut-être pas La Grange (Genève), c’est peut-être La Grange (Texas)…
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LA LUNE AVEC LES DENTS – Michel Soutter, Suisse, 1966 – Association Michel Soutter Une balade sauvage où l’anarchie, celle du rebelle joué par William Wissmer, bouscule le quotidien. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales LE RETOUR D’AFRIQUE – Alain Tanner, Suisse/France, 1973 – CAB Productions Avant de se décider à être un enfermé volontaire et de ressentir la ville de loin, le héros (François Marthouret) travaille comme jardinier. Un métier permettant de goûter à la liberté. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales TROIS COULEURS: ROUGE – Krzysztof Kieślowski, France/Suisse/Pologne, 1994 – CAB Productions L’un des films les plus connus tourné à Genève. Pourtant, tout en faisant peu cas de la géographie, il ne se concentre que sur quelques lieux. Le parc est ici le décor évident pour une promenade avec son chien. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales PAUL S’EN VA – Alain Tanner, Suisse/France, 2003 – CAB Productions PAUL S’EN VA (2003) permet à Alain Tanner de revenir sur les endroits qu’il a l’habitude de filmer à Genève. En en sélectionnant une large palette, il arrive à parfaitement représenter l’atmosphère de la ville. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales HENRY DUNANT: DU ROUGE SUR LA CROIX – Dominique Othenin-Girard, Suisse/France/Autriche/Algérie, 2006 – Bohemian Films Cette version de la vie d’Henry Dunant est ambitieuse dans sa reconstitution de la Genève du XVIIIème siècle. Telles des enluminures, certains plans nous font voyager dans le temps. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales LA DIAGONALE DU FOU – Richard Dembo, France/Suisse/Liechtenstein, 1984 – La Cécilia Il semble normal que le championnat du monde d’échecs entre les deux Russies des années 1980 (celle du régime et celle des dissident-e-s) se déroule en terrain neutre dans LA DIAGONALE DU FOU (1984). Le réalisateur, qui filme volontiers la Genève des villas, des hôtels et des conventions, s’autorise de courts moments de respiration à l’extérieur. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales L’INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L’ÊTRE (THE UNBEARABLE LIGHTNESS OF BEING) – Philip Kaufman, États-Unis, 1988 – Saul Zaentz C’est à Genève que l’on vient chercher un souffle de liberté ainsi que le sous-entend l’auteur Milan Kundera. Est-ce étonnant que son personnage le plus hédoniste (la féline Sabina interprétée par Lena Olin) retrouve son autonomie retrouvée au Jardin anglais dans L’INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L’ÊTRE (1988)? => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales UN HOMME SANS HISTOIRE – Pierre Maillard, Suisse, 2004 – Zoofilms (3 séquences) Si Genève n’est qu’apparente dans UN HOMME SANS HISTOIRE (2004), son ambiance est bien présente dans les quelques lieux fréquentés par ses personnages. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales JEUNE HOMME – Christoph Schaub, Suisse, 2006 – Frenetic Dans JEUNE HOMME (2006), c’est un garçon au pair suisse allemand (Matthias Schoch) qui découvre les bons côtés de Genève. Ainsi les librairies indépendantes, la rade et son jet d’eau et les endroits verdoyants. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales BAZAR – Patricia Plattner, Suisse/France, 2009 – Light Night (2 séquences) Même si l’action de BAZAR (2009) se déroule principalement à Carouge et sur la plaine de Plainpalais, la réalisatrice se plaît à filmer d’autres lieux emblématiques comme les Rues basses ou le Parc des Bastions. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales L’INCONNU DE SHANDIGOR – Jean-Louis Roy, Suisse, 1967 – Frajea Films L’INCONNU DE SHANDIGOR (1967) utilise avec maestria les angles les plus étonnants et un montage rigoureux pour perturber notre vision de Genève. SYRIANA – Stephen Gaghan, États-Unis/Émirats arabes unis, 2005 – Warner Le réalisateur de SYRIANA (2005) sait parfaitement jouer des poncifs de Genève (le jet d’eau, les parcs, les fontaines) pour en faire un décor idyllique contredisant les tourments du couple incarné par Matt Damon et Amanda Peet aux prises avec les imbroglios du monde pétrolier. => Le film dans le catalogue des Bibliothèques municipales
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